Espoir
Espoir - 13 Mars 2021
Il pleut, il vente. Sur la route, on croise des individus, seuls, dans leur véhicule, masqués.
Oui, masqués!
Où qu'on aille, désormais, d'inquiétantes injonctions nous exhortent à nous comporter suivant des règles qui semblent improvisées par chaque 'maison', du genre, 'un article touché est un article acheté' ou 'prenez un ticket à l'entrée du magasin et déposez le dans le panier à la caisse'. Vraiment? On ne coupe quasiment plus au ‘passage des mains au gel hydroalcoolique obligatoire'...
Règles, sans queu ni tête.
Ca va être quoi l'injonction suivante?
Présentation de QR code requis, passeport vaccinal obligatoire… Ne clignez pas des yeux durant le passage au scan de votre visage?
Fais pas ci, fait pas ça.
Un revirement vers un monde d'interdits. Puis, si on est contre, on est incivique, mais oui, pardi, on fait tout cela pour ‘les autres’.
Les regards entre congénères, semblent de plus en plus chargés de jugements, de reproches.
On se jauge davantage, la méfiance s'installe, la tristesse devient palpable.
Vichy, je ne t'ai point connu, mais tu viens à mon esprit.
Tout ça pour ça.
En ce temps, huit ou neuf terriens, détiennent la moitié de la 'richesse' mondiale. Eh bien, qu'ils l'emportent, qu'ils se barrent avec sur Mars! Et qu'ils y restent! Pour nous, ça repartira. Pub. ( Un Mars et ça repart...)
Il est vrai que depuis le début de cette histoire, quelques uns de nos anciens sont partis un peu précipitamment. D'autres, souffrants déjà de quelque pathologie sévère, ont été lourdement affectés, c’est indéniable. C'est triste, mais c'est la Vie aussi, non? N'en a-t-il pas toujours été ainsi?
Faut-il donc en raison de cette 'Crevette', gouverner uniquement par décrets, mettre le pays sous cette chape de plomb, sombrer dans cet espèce d'état de guerre permanent? Ah oui, c'est vrai, iI y a la menace terroriste, aussi, j'oubliais…
Nos précieux acquis temporairement 'suspendus', je le pressens, ne nous seront pas rendus de si tôt. Il faudra se battre, encore, pour restaurer l'état antérieur, l'état où nous nous embrassions, où nous nous mélangions. L'état où régnait encore un semblant d'insouciance, L'état où nous arrivions encore à danser ensemble... Dans une allégresse déjà quelque peu ternie par une mondialisation oppressante mais où il restait encore un fil ténu d'espoir.