fatras en vrac

C'est une belle après-midi, ensoleillée, d'Octobre, quelque part dans le Périgord Noir. Dernier jour peut-être de l'été indien. Une promenade avec les petits enfants s'impose naturellement. Odeurs de tannin, poussée massive de trompettes de la mort, girolles...

Vrais, Faux amis, Vos indifférences m'indiffèrent, Mon chemin, quoi qu'il arrive, me reste à faire. Mais il en va, Pour vous de même, Et malgré tout, je vous aime

Le prolixe et le taiseux, Pensent s'entendre parfaitement, L'un cause, l'autre écoute, Mais il vient un jour, Ou s'installe le doute, Ne vaut-il pas mieux parler avec le sot, Et faire silence avec le sage

Chaque soir, au coucher, L'ardoise, on aime la voir éffacée. Balayer, nettoyer, Oublier les griefs de la journée, Voilà la panacée. Et au réveil, Un nouveau jour point son nez, Affranchi du fardeau du passé.

Oui, Il m'en coûte de faire abstraction, des jeux de mots, Vus, re-vus et abscons. Du billot de bois, Du roc rugueux, Il faut chercher l'âme, Le Coeur, L'Essence; Pour une sculpture honnête, Il n'y a pas de place pour le reste, Ou ce ne sont que copeaux...

La consistance Consiste Constamment à être moins constipé

N'exprime pas l'inprononçable, Ne donne pas corps à tes funestes pensées, Au risque de voir le pire arriver, N'ôte pas le couvercle de ta boîte crânienne, Lève la tête et regarde de nouveaux horizons, Obscures réflexions, par magie, disparaîtront.

Avant l'ivresse, grisé, me vint une belle idée, Fuir, dominait mon courant de pensée, Non, Non, Non, Je n'arrivais à dire non, Fuir, semblait la panacée... Au douloureux réveil, L'idée semblait dépassée, Non! Non! Je devais aprendre à dire non! Là se...

C'est toi la page que je veux voir, Celle où je peux pleinement m'exprimer, Et non la page connectée, Là où futilités je puis acheter, Et niaiseries je suis attendu à exprimer, Non, Vive la page blanche!

Toi! Oui, toi, Le jour où je te croiserai, Je saurai à qui, J'ai à faire