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Publié le par Peter Reijnen

De jolis petits cadres dorés

Remplis de sagesses en lettres ourlées;

"Rien ne vaut une douce Maman"

Foisonnent sur le grand Livre des Visages.

Le bonheur de chacun

Crûment étalé jusqu'à la nausée,

Accompagné même, pourquoi pas,

Des preuves photographiques des endroits visités,

Des plats consommés, des bouteilles vidées,

Des relations rapidement périmées.

S'y dévoiler, s'y mettre à nu,

Y mettre du Vrai

Est un exercice mal maîtrisé,

Peu nombreux sont ceux qui s'y engagent,

Dans la crainte d'y brûler leurs ailes,

Aux feux follets de la Lumière.

Publié dans Prose

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